L’iris d’eau

L’Iris des Marais, connu encore sous les nom d’Iris faux acore, Iris jaune ou « Flambe d’eau » est une plante commune en France, en dessous de 800m d’altitude. Elle se caractérise par son port dressé, ses fleurs d’un jaune lumineux et ses feuilles vertes, longues et ensiformes (en forme de glaive) à la nervure médiane saillante. C’est une plante qui pousse en touffe et dont la tige peut porter 4 à 12 fleurs.
L’Iris pseudacorus s’épanouit dans les zones humides voire inondées (immersion jusqu’à 40 cm de profondeur), les « pieds » dans l’eau. Il peut alors atteindre les deux mètres de haut. Sa culture hors de l’eau est cependant possible, mais il ne dépassera pas les 60 cm.
La couleur de ses fleurs, sa hauteur et sa capacité à coloniser l’espace en font une plante idéale pour décorer et consolider les berges des étangs ou des bassins. Attention toutefois à contrôler son développement ; elle peut vite devenir envahissante.
Le mot crapaud est un nom vernaculaire ambigu qui est donné en français à plus de 500 différentes espèces d’amphibiens anoures, les Bufonidae et notamment parmi eux, les représentants du genre Bufo, genre le mieux représenté sur la planète avec plus de 250 espèces. Comme d’autres amphibiens (dendrobates par exemple), les crapauds produisent, parfois déjà à l’état de têtard, des venins contenant des agents toxiques et parfois aussi hallucinogènes, qui les protègent de nombreux prédateurs. De plus leur peau est plus épaisse et résistante à la déshydratation et aux blessures.

Le triton

Les tritons sont des amphibiensurodèles, représentés entre autres par le genre Triturus. Ils s’apparentent aux salamandres ; d’une manière générale, on appelle plutôt « tritons » les urodèles qui, à l’état adulte, sont munis de poumons mais passent beaucoup de temps dans l’eau. Cette distinction souffre de nombreuses exceptions, du fait que les mots « triton » et « salamandre » précèdent de longtemps la découverte de nombreuses espèces — elle reste cependant particulièrement valide en Europe.

Le dytique

Les dytiques comptent parmi les plus rapides des insectes aquatiques, et ce sont surtout les plus gros carnassiers de cette entomofaune. Autant dire qu’ils règnent en maîtres là où ils élisent domicile, et qu’ils ne sont pas du genre à faire dans la dentelle. Au niveau de la taille et du volume, ils sont seulement surpassés par l’hydrophile, le plus grand insecte aquatique d’Europe, mais ce dernier est purement végétarien (du moins à l’état adulte), et il est plutôt du genre à barboter là où le dytique évolue en « F1 ».