Le noisetier

Corylus (le Noisetier aussi appelé Coudrier), est un genre d’arbres et d’arbustes de la famille des Bétulacées (sous-famille des Coryloïdées) des régions tempérées de l’hémisphère nord. Son fruit s’appelle la noisette. Les noisettes sont particulièrement appréciées de nombreux rongeurs (dont l’écureuil qui les stocke pour l’hiver) et de certains ours. Le noisetier est un arbuste forestier (la noisette pouvant alors être considérée comme un produit forestier non ligneux), mais il est cultivé hors des forêts.

Le chêne

Le chêne sessile est un arbre majestueux qui domine dans la plupart des forêts d’Europe occidentale. À feuillage caduc, il jouit d’une hauteur spectaculaire, oscillant entre 20 et 45 mètres. Le chêne sessile (Quercus petraea), de la famille des fagacées, est également appelé « chêne rouvre », « chêne noir », « chêne blanc » ou « chêne mâle ». Cette espèce ressemble beaucoup à son cousin, le chêne pédonculé, mais s’en distingue par ses feuilles sans oreillettes, toujours longuement pétiolées et par son limbe plus large et bien plan. Son écorce est lisse et légèrement fissurée longitudinalement. Son houppier est ample, mais assez clair et constitué de branches de forme moins tourmentée que celles du chêne pédonculé. Ses feuilles sont alternes, glabres, nettement pétiolées, à base cunéiforme et dont les lobes sont peu marqués, mais nombreux et réguliers. Il s’agit d’une espèce monoïque, ses fleurs mâles étant situées à la base des rameaux de l’année, en longs chatons pendants, alors que ses fleurs femelles, plus discrètes, sont situées à l’extrémité des rameaux, sous forme de stigmates rouges. Ses bourgeons sont ovoïdes, tandis que ses glands sont sessiles, mesurant de 1 à 2 centimètres, ovoïdes, globuleux et à cupule glabre.

La ripisylve

Définition
Par définition, la ripisylve est la végétation bordant les milieux aquatiques. Elle peut former un liseré étroit ou un corridor très large. Ce mot vient de “ripa” qui veut dire rive et de “sylva” qui veut dire forêt. La ripisylve est indispensable au bon fonctionnement de la rivière.

Ses rôles
Protection des berges contre l’érosion : l’enracinement en profondeur des arbres et des arbustes constituant la ripisylve permet le bon maintien des berges. Les racines des arbres fixent les berges, limitant ainsi l’érosion.
Toutes les essences d’arbres ne sont pas adaptées. Par exemple, le peuplier sera à éviter en bordure de cours d’eau. En effet, il aura tendance à développer ses racines plutôt en surface et aura tendance à être rapidement déstabilisé par la rivière, contrairement au saule, à l’aulne ou au frêne, qui ont un enracinement en profondeur.
Dissipation du courant :  la ripisylve offre des “obstacles” à la rivière et dissipe ainsi sa force, limitant l’érosion excessive (les forces engendrées par la rivière sont en équilibre permanent : s’il n’y avait pas cette dissipation, elle serait reportée ailleurs ; pendant les crues, les végétaux freinent l’eau, ils brisent le courant et protègent les berges aval d’une érosion trop forte).
Zone tampon, épuration et fixation des nitrates, des phosphates des terres agricoles : les végétaux, le sol et les microorganismes constituent un filtre naturel pour la pollution qui arrive à la rivière. Les nitrates, phosphates et molécules phytosanitaires sont fixés par les plantes, le sol ou sont dégradés par les microorganismes, ce qui évite ainsi un rejet direct dans la rivière. (voir également l’article “haie, ripisylve et zone tampon”).
Échanges aquifères (échanges entre les eaux de surface et les eaux souterraines) : la ripisylve sert, là aussi, de filtre et permet une meilleure infiltration de l’eau qui “glisse” le long des systèmes racinaires (participent à préserver une certaine qualité des eaux souterraines).
Zone ressource et de refuge : la ripisylve est un lieu de ressource de nourriture, un lieu de reproduction, de refuge et de vie pour de nombreuses espèces animales, végétales, terrestres et aquatiques (caches à poisson).
Dans notre environnement, c’est une des zones qui est la plus riche et qui abrite le plus d’espèces. La diversité biologique y est maximale.
Effet corridor : une certaine continuité de l’écosystème rivière / ripisylve permet de former un couloir qui peut relier deux biotopes identiques. Ils pourraient être isolés dans le cas contraire. C’est également un repère pour la faune lors des migrations d’oiseaux par exemple.
Production de matière organique : feuilles mortes, bois,… Des microorganismes de décomposition vont former un humus riche qui permettra le développement de l’écosystème.
Ombrage des eaux : l’ombre apportée par la ripisylve sur la rivière permet de limiter l’été l’augmentation de la température de l’eau. De plus, pour la Reyssouze qui présente une importante eutrophisation, les arbres permettent également de priver les végétaux aquatiques de soleil, limitant ainsi leur photosynthèse et donc leur développement.
Effet brise-vent : comme toute les haies de manière générale, la ripisylve a également un effet brise vent. Des études ont démontré le gain de production des parcelles agricoles protégées par le vent (même s’il y a une perte sur les premier mètres due à la compétition entre les espèces). De la même manière, pour la vache laitière qui profite de l’abri (ombrage l’été ou protection du vent et du froid en hiver), on constate une augmentation de la production de lait,…

L’orchidée sauvage

Les orchidées sauvages peuplent divers milieux : prairies, landes, forêts, lisières, marais, alpages… La plupart ont des exigences strictes qui les confinent dans des sites très localisés, mais quelques espèces colonisent des milieux artificiels comme… les pelouses des jardins et des espaces verts… les orchidées des pelouses. Favoriser leur présence relève de la préservation de la biodiversité naturelle : il suffit d’apprendre à les identifier et de respecter quelques règles simples. Votre pelouse peut devenir un refuge à orchidées !

L’iris d’eau

L’Iris des Marais, connu encore sous les nom d’Iris faux acore, Iris jaune ou « Flambe d’eau » est une plante commune en France, en dessous de 800m d’altitude. Elle se caractérise par son port dressé, ses fleurs d’un jaune lumineux et ses feuilles vertes, longues et ensiformes (en forme de glaive) à la nervure médiane saillante. C’est une plante qui pousse en touffe et dont la tige peut porter 4 à 12 fleurs.
L’Iris pseudacorus s’épanouit dans les zones humides voire inondées (immersion jusqu’à 40 cm de profondeur), les « pieds » dans l’eau. Il peut alors atteindre les deux mètres de haut. Sa culture hors de l’eau est cependant possible, mais il ne dépassera pas les 60 cm.
La couleur de ses fleurs, sa hauteur et sa capacité à coloniser l’espace en font une plante idéale pour décorer et consolider les berges des étangs ou des bassins. Attention toutefois à contrôler son développement ; elle peut vite devenir envahissante.
Le mot crapaud est un nom vernaculaire ambigu qui est donné en français à plus de 500 différentes espèces d’amphibiens anoures, les Bufonidae et notamment parmi eux, les représentants du genre Bufo, genre le mieux représenté sur la planète avec plus de 250 espèces. Comme d’autres amphibiens (dendrobates par exemple), les crapauds produisent, parfois déjà à l’état de têtard, des venins contenant des agents toxiques et parfois aussi hallucinogènes, qui les protègent de nombreux prédateurs. De plus leur peau est plus épaisse et résistante à la déshydratation et aux blessures.

Le crapaud

Le mot crapaud est un nom vernaculaire ambigu qui est donné en français à plus de 500 différentes espèces d’amphibiens anoures, les Bufonidae et notamment parmi eux, les représentants du genre Bufo, genre le mieux représenté sur la planète avec plus de 250 espèces. Comme d’autres amphibiens (dendrobates par exemple), les crapauds produisent, parfois déjà à l’état de têtard, des venins contenant des agents toxiques et parfois aussi hallucinogènes, qui les protègent de nombreux prédateurs. De plus leur peau est plus épaisse et résistante à la déshydratation et aux blessures.

Le triton

Les tritons sont des amphibiensurodèles, représentés entre autres par le genre Triturus. Ils s’apparentent aux salamandres ; d’une manière générale, on appelle plutôt « tritons » les urodèles qui, à l’état adulte, sont munis de poumons mais passent beaucoup de temps dans l’eau. Cette distinction souffre de nombreuses exceptions, du fait que les mots « triton » et « salamandre » précèdent de longtemps la découverte de nombreuses espèces — elle reste cependant particulièrement valide en Europe.

Le martin-pêcheur

Le mâle adulte possède un front, un capuchon, une nuque et des moustaches barrés de bleu-vert et de bleu brillant. Les lores foncés sont surmontés d’une ligne rousse, les joues et les parotiques sont rousses. Le menton, la gorge et la tache du cou affichent une couleur blanche teintée de chamois jaunâtre. Les ailes sont bleu-vert. Les scapulaires et les couvertures présentent une couleur verte avec des extrémités bleu vif qui contraste avec la teinte bleu cobalt brillant du manteau, du dos et du croupion. Les sous-caudales sont un peu plus foncées et la queue est bleu foncé. La poitrine est roux orangé, les sous-alaires et les sous-caudales d’une nuance légèrement plus claire. Le bec est noir avec des commissures rouges. L’iris est brun foncé, les pattes rouges. onates).

Le dytique

Les dytiques comptent parmi les plus rapides des insectes aquatiques, et ce sont surtout les plus gros carnassiers de cette entomofaune. Autant dire qu’ils règnent en maîtres là où ils élisent domicile, et qu’ils ne sont pas du genre à faire dans la dentelle. Au niveau de la taille et du volume, ils sont seulement surpassés par l’hydrophile, le plus grand insecte aquatique d’Europe, mais ce dernier est purement végétarien (du moins à l’état adulte), et il est plutôt du genre à barboter là où le dytique évolue en « F1 ».